De septembre 2022
Bonjour à tous et toutes, les vacances sont terminées et ce n'est pas sans appréhension que je lis les perspectives d'actions pro-vaccinales. Je suis tombée aussi sur des commentaires débiles(je me demande, si je les ai vu sur notre forum, tout de même) , si la liberté d'expression ,c'est le droit de s'injurier, elle n'est pas vraiment respectée!
Je suis bien contente que vous ayez pris contact avec certaines associations, notamment "mamans louves".
Vous savez que la notion "bénéfices risques" est quelque chose qui me tient à coeur , car elle sollicite une réflexion libre sur le respect du corps humain; je vous transmets ce que j'ai écrit dessus voila quelques mois.
L'idée d'affichettes sur les voitures pour la campagne individuelle antivax, est bonne, mais moi je ferais une affichette trés courte du genre "touche pas à mon ADN".
QUELQUES COMMENTAIRES SUR LA NOTION DE BENEFICE RISQUE ;
Permettez moi de faire un peu de copier collé (« …. »), pour argumenter mon point de vue.
Mais il s'agit bien de définir dans l'opinion , ce qu'est la balance « bénéfice-risque », appliquée non seulement au domaine de médical, mais plus généralement à la Santé.
Finalement , dans notre quotidien, nous faisons des choix pour nous préserver de la maladie, ou du mal être, pour nous maintenir dans un relatif bien être, qui nous permet de communiquer dans l'altérité.
Revenons à la notion de bénéfice/risques appliqués à tout types de traitement
« Tout acte médical, qu'il s'agisse d'un soin, d'un traitement, d'un examen, d'une opération chirurgicale, vise à apporter un ou des bénéfices à la personne à laquelle il est proposé »..... « mais cet acte peut aussi comporter des risques » pour la santé de la personne . Il est donc évident que le patient doit être en mesure d'évaluer ces risques pour lui même avant d'accepter un traitement prescrit par le médecin, et de les comparer aux bénéfices qu'il en attend. Le médecin ne fabrique pas lui même le médicament, aussi se fie-t-il à l'expérience clinique qu'il a de ce produit ( administré avec succès ou très limité sur la maladie à traiter, voire engendrant des effets néfastes ou « indésirables ») ; ou encore , souvent s'appuie-t-il sur des « recommandations d 'utilisation ou d'indications émises par les autorités de santé ou les sociétés savantes »
Il faut rappeler la loi de 2002sur les droits des malades et le code de la santé publique, les modalités de prise en charge :
« Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé ».
Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement.
Le médecin a l'obligation de respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité.
Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. »
En d’autres termes, c’est au patient qu’il revient de décider en fonction de ce que lui suggère et lui recommande son médecin.
Permettez moi aussi d'ajouter un brun de mon cru de pensée .
Dés le début de son histoire, l'humain a fait l'expérience de ce qui était bon pour lui et souvent en procédant par essai et profit de ces erreurs , en quelque sorte , en toute liberté il a évalué instinctivement, avec ce que la nature lui a donné de possibilités intrinsèques, le bénéfice risque de telle ou telle action c'est ce qui a permis notre évolution. Sans revenir à l'époque préhistorique,toutefois nous avons hérité de toutes ces expériences, mais notre devenir a été biaisé, car nous avons perdu notre libre arbitre. Résistons au clonage de la nature, qui nous affaiblit et nous mènera à l'exclusion .
Et puis en regardant une émission à la télé sur un chanteur qui me transporte dans une ambiance exotique, j'ai retenu ce qu'il a dit, faites en ce que vous pouvez......
« ….il est plus facile de devenir mouton quand on est loup, que d'être loup quand on est mouton ».
